Il y a des copropriétés qui ont recours à un système de chauffage collectif. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un dispositif commun qui permet aux copropriétaires d’être chauffé. Il peut fonctionner grâce à différentes sources d’énergie : gaz, électricité ou bois. En outre, il permet de chauffer l’eau de chaque ménage. Encore une fois, c’est le syndic de copropriété qui gère le chauffage central collectif. Cependant, ce dernier ne peut pas toujours régler le système à sa guise. Il faut qu’un chauffagiste intervienne, notamment pour le démarrage et la maintenance de l’appareil.
Le fonctionnement du chauffage central collectif
Un comparateur de syndic de copropriété propose différentes solutions pour aider le syndic à réduire les charges engendrées par l’utilisation d’un chauffage collectif dans un bien en copropriété. En fait, les besoins de chaque immeuble ne sont pas les mêmes.
Pendant des années, ce sont les systèmes à gaz qui ont été les plus utilisés. La raison ? L’investissement financier était moins important. Toutefois, avec l’avancée technologique, beaucoup de logements se sont tournés vers des solutions électriques.
Dans tous les cas, une chaufferie est d’abord installée dans le bien immobilier. En général, vous la retrouverez au sous-sol. Celle-ci est reliée à plusieurs outils permettant de produire de la chaleur. Il peut s’agir d’une chaudière ou d’une pompe. Par la suite, la chaleur obtenue sera diffusée dans les logements de différentes manières :
- Avec un circuit bitube ;
- Avec un circuit monotube ;
- Grâce à un chauffage individuel centralisé (CIC).
Quand activer le système de chauffe ?
Dans le règlement de copropriété, il y a déjà les dates de mise en service ainsi que d’arrêt du système. Les copropriétaires ne peuvent donc pas s’y soustraire. De manière générale, le dispositif est activé entre le 15 octobre et le 15 mai. En revanche, la période peut varier en fonction des régions. À vrai dire, tout dépend des conditions climatiques. Si jamais il y a des imprévus, le syndicat peut demander une dérogation.
Pour ce faire, il y a quelques conditions à considérer :
- Dans le contrat signé par le chauffagiste, cette activation/interruption éventuelle doit être explicitement autorisée. Dans le cas contraire, la requête sera refusée de suite ;
- Si la demande est faite par un seul copropriétaire, elle devra être appuyée par d’autres membres du syndicat ;
- La requête devra être adressée au conseil syndical.
Le syndic devra organiser une assemblée générale (AG) pour un vote. Le recours pourra être effectué si les voix obtenues sont suffisantes.
Comment évaluer la consommation de chaque logement ?
Le chauffage central collectif facilite le suivi de la consommation énergétique de la copropriété. Malheureusement, vous n’aurez que la consommation globale. Il faudra alors diviser le montant total par le nombre de logements. Ce système de calcul n’est pas équitable, puisque certains logements consommeront plus ou moins par rapport à d’autres.
Pour y remédier, il suffit d’individualiser les frais. Depuis 2017, les copropriétés doivent être équipées d’un outil pour suivre la consommation individuelle des logements. Cette initiative permet une répartition plus juste des charges et également d’éviter les conflits.
Quel syndic pour gérer le chauffage collectif ?
Le choix du syndic de copropriété est important pour la gestion du chauffage. En effet, durant son mandat, celui-ci sera chargé de communiquer avec le chauffagiste pour l’activation/interruption du système.
C’est pourquoi l’étape de mise en concurrence est cruciale. Les candidats au poste pourront présenter leur projet de contrat et leurs prestations. Le syndicat, lui, retiendra les profils plus intéressants. Si le représentant élu parvient à satisfaire la copropriété, il aura de bonnes chances de garder son travail. Dans le cas contraire, vous pourrez toujours changer de syndic.
Le chauffage collectif d’une copropriété est l’un des dispositifs les plus simples à gérer. Il faudra juste veiller à suivre la consommation de chaque logement. Le syndic est là pour s’en assurer.